Dans un siècle, dans un nouveau millénaire, viscéralement marqué par les processus subsumés au phénomène de la mondialisation, le concept de «l’Europe» rassemble les plus profondes diversités sans y les mélanger puortant. L’Europe se matérialise dans un nœud d’intersection de tant d’histoires ayant un iz culturel, politique, économique, sociale, religieuse et/ou anti-religieux. Les Européens sont aujourd’hui le produit d'une histoire tumultueuse. Les interactions souffertes tout au long de l’histoire parmi les peuples, les cultures et les classes ont concocté une «unité» européenne diverse et contradictoire. Bien qu’en représentant en termes limités l’unité, l’Europe devient l’équivalente de la notion de multiplicité. Cette notion represente en fait l’unique dans le multiple ou le multiple dans l’unique- comme bien l’indiqué Edgar Morin il s’agit d’un «Unitas multiplex». A cet égard, on ne peut pas ignoré la contribution et le rôle décisifjoué par le christianisme dans le renforcement de l’identité européenne et de sa culture spécifique, par une redéfinition de l’héritage du passé et l’ouverture d’une voie vers la création d’un nouveau continent: l’Europe chrétienne. En fait, le déni du christianisme en tant que l’affirmation souveraine de la raison humaine constituent le point de départ d’un processus historique qui a marqué plus de deux siècles le destin de l’Europe, ayant une influence décisive sur ses aspects identitaires et son devenir spirituel.